lundi 14 mars 2016

Marc Allante


Marc Allante

Je suis totalement fan de ce grand Artiste, je trouve son travail plein de poésie et vraiment magnifique !!

C'est un artiste contemporain, franco-chinois, né à Hong kong en 1987, passionné par les arts visuels depuis son plus jeune âge.

Il a vécu à Hong Kong, Sydney et Londres son travail est doublement inspiré dans la forme et dans le style par ces influences occidentales et orientales.

Il vit à présent en Asie, cet artiste autodidacte utilise des techniques variées, sur des thèmes qui lui sont propres. Il s’est fait connaître pour ses œuvres qui allient des coulées d’encre multicolores et des dessins plus standards.
La plus connue, celle qui lui a valu un énorme buzz et une renommée mondiale, est celle du lion intitulée  A Portrait of Hong Kong.

Mais en fouillant dans des vieux dossiers, Marc a retrouvé quelques dessins qu’il a fait alors qu’il était encore un enfant. Grâce à ces dessins, il nous montre que sa vocation d’artiste est née très tôt : dès l’âge de 2 ans ils commençait déjà à dessiner des portraits de ses grands-parents et dès l’âge de 5 ans, il exprimait le souhait d’en faire son métier (et ne voulait pas être vétérinaire !).

L’idée lui est alors venue de faire une page Web unique pour y afficher un dessin pour chaque année de sa vie.

On peut ainsi voir la progression de son talent, entre des dessins de tortues ninja, jusqu’à ses essais à différents styles (photo-réaliste, impressionniste ou minimaliste).

Une galerie vraiment intéressante à regarder et qui laisse un peu rêveur.

Ses sites :

Son Portfolio

Sa Galerie

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Vidéo de Marc Allante paints "Fast and Slow" mural

Pour créer une oeuvre à la manière de Marc Allante

Matériel :

des encres de plusieurs couleurs
des feuilles format A3
une(des)personne(s) sous un parapluie noir (à imprimer)
un pinceau

Consigne :

Prendre la feuille de dessin tenu verticalement et faire couler les encres dessus avec un pinceau. Le faire jusqu’à ce que la feuille soit bien remplie.
Une fois l'encre sèche, on peut venir y coller une des silhouettes disponibles dans ce lien.
Imprimez un (des) personne (s) sous un parapluie et collez en bas de la feuille pour que les encres fassent un effet de pluie.
(Vous pouvez tracer un trait et colorier en noir sous ce trait.)

ou

Consigne :

A l'aide d'une paille, vous allez déposer une goutte d'encre en bas de la feuille et souffler pour emmener la couleur le plus haut possible.

Vous recommencez autant de fois que vous le voulez, c'est vous qui décidez que c'est terminé.

Prendre une photo sous un parapluie devant un mur blanc.

Imprimer en noir et blanc.Découper la photo.On a soufflé l'encre de bas en haut mais maintenant il faut retourner le travail pour donner l'impression que la pluie tombe du ciel et ne sort pas du sol...

Reste à coller la photo en bas, tracer une ligne de sol et colorier en noir tout sauf le visage.


Peinture pâques à la manière de Marc Allante :
http://petitscrabichounes.over-blog.com/peinture-paques-a-la-maniere-de-marc-allante

samedi 19 juillet 2014

Martial Raysse - Nissa Bella, 1964 au Mamac à Nice


Martial Raysse a réalisé cette œuvre appelée initialement Portrait de France en 1964.
Il s’agit du portrait de sa compagne du moment prénommée France. 
Lorsqu’il se sépare de cette dernière, le tableau est rebaptisé : Nissa Bella, rendant hommage plus largement à un idéal de beauté féminin.

Il représente le visage, vu de face d’une jeune femme dont le regard soutenu fait écho à un autre portrait célébrissime : La Joconde. 

On peut considérer que ce tableau épouse les règles traditionnelles de la peinture que ce soit dans le choix du cadrage, de la pose et des référents historiques. Néanmoins les choix chromatiques et la technique employée sont manifestement contemporains par l’utilisation de couleurs fluorescentes, agressives et répandues au vaporisateur.

Les couleurs principales sont le rouge et sa complémentaire le vert dont le contraste chaud \ froid est nettement délimité par les contours noirs obtenus par le report photographique. 

Le visage de France est imprimé sur de la feutrine qui est elle-même colorée de vert et découpée selon la technique du shaped canvas (le support épouse la forme du sujet). Néanmoins Martial Raysse superpose cette forme sur un fond, une toile teintée de rouge, créant ainsi un effet de strates voire de fragments, alternant composition et décomposition. 

Lorsque Martial Raysse réalise dans le châssis une découpe qui reproduit exactement la courbure du visage dans l’ombre portée, il crée une dimension supplémentaire et questionne la notion de profondeur sans la représenter en se servant d’une mise à plat graphique, schématique, voire simplificatrice.
L’épaisseur en peinture n’est plus une illusion mais une réalité : la réalité du support et la réalité du mur qui l’accueille. L’utilisation du néon comme nouvelle matière tant pour son pouvoir coloré que pour sa luminosité devient un matériau pictural au même titre que l’acrylique ou la toile. « j’ai découvert le néon. C’est la couleur vivante, une couleur par-delà la couleur ». 

La forme en cœur, certes très banale dans sa symbolique, étonne par sa matière. Ce choix entre figure familière et matière futuriste correspond à la volonté de l’artiste de trouver une position médiane entre tradition et modernité. 

De plus, dans cette œuvre, l’utilisation de la photographie n’est pas un moyen de créer un effet illusionniste mais d’établir des plans. Le visage de France devient objet sur le fond coloré tout comme le tableau s’objective par rapport à la découpe sur le mur. 

Par divers procédés, notamment par un parti pris plastique antinaturaliste, il accentue le côté cliché publicitaire, idéalisant le modèle comme archétype de la beauté moderne, magnifié par le néon. On parle alors de « peinture à haute tension » ou bien encore « d’orgie solaire » en référence à la côte d’azur qui reste sa principale source d’inspiration. 

A l’inverse de la majeure partie des membres du « Nouveau Réalisme » identifiés comme les poètes du rebut, Martial Raysse met à l’honneur le neuf, le clinquant, le cheap et le kitsch en série comme les nouveaux constituants de la beauté moderne véhiculée par la féerie des supermarchés. 

S’il n’est pas le premier à utiliser le néon dans ses compositions (cf. Fontana), il est le premier à en faire un usage aussi souple et aussi systématique. L’antagonisme entre le trait et la couleur hante le travail de Raysse. Il s’inscrit parfaitement dans l’antique querelle qui a scindé le monde de l’art depuis l’antiquité : les adeptes du Gorgias de Platon où seul le trait est affaire de l’esprit tandis que la couleur (peinture cosmétique) est chose malfaisante, trompeuse, séductrice donc immorale. « Tout ce qui orne la femme, tout ce qui sert à illustrer sa beauté fait partie d’elle-même ; et les artistes qui se sont particulièrement appliqués à l’étude de cet être énigmatique raffolent autant de tout le mundus muliebris que de la femme elle-même » Baudelaire.

lundi 27 juin 2011

Pierre & Gilles

Née en même temps que leur histoire d’amour en 1976, la collaboration artistique de Pierre et Gilles n’a cessé depuis plus de 30 ans de mettre en commun leurs émotions et leur créativité au service d’une œuvre unique, mêlant photographie et peinture, devenue incontournable au sein de la scène artistique française et internationale.
 Reflets intimes de leur univers quotidien, leurs créations se déploient, tel un vaste album de famille mettant en scène leurs amis anonymes ou célèbres. Leurs œuvres sont conçues sous la forme de photographies peintes, à travers un processus créatif précis. A partir d’un dessin de leur projet commun, ils créent eux-mêmes le décor de leur mise en scène théâtrale, usant d’artifices divers et d’accessoires ramenés de leurs nombreux voyages. 
 Ils réalisent également le costume, la coiffure et le maquillage de leurs modèles, parfois aidés de grands professionnels. Pierre photographie ensuite la scène. Puis Gilles retouche l´unique tirage par couches successives de peinture et de glacis afin d´atteindre l´image recherchée. Il en résulte une œuvre par essence unique, qui n’est achevée qu’une fois le cadre trouvé, celui-ci étant aussi conçu spécifiquement par les artistes. 

 Les amoureux de Paris, 1990                       Adam et Eve,1981 (Paradis)                                      


Ainsi se matérialise l’univers de Pierre et Gilles, où grâce, humanisme et sensualité métamorphosent des personnages magnifiés, divinisés ou érotisés, en nouvelles icônes populaires, qui nous livrent aussi une vision parfois très sombre de la vie. Ces artistes mettent au cœur de leurs œuvres un message de tolérance et d’ouverture, abolissant tous les tabous et les frontières entre imagerie populaire et beaux-arts, entre art académique et esthétique contemporaine, Pierre et Gilles réinventant ainsi perpétuellement l’art du portrait.

mardi 21 juin 2011

Chiho Aoshima

 Chiho Aoshima (née en 1974 à Tokyo- ) est une artiste contemporaine japonaise appartenant au collectif d’artistes Kaikai Kiki qui s’est polarisé autour de Takashi Murakami.

Aoshima est diplômée en économie de l’Université Hosei de Tokyo. Elle expose à travers le monde depuis 1999.

Chiho Aoshima fait partie de cette vague japonaise issue du monde de la bande dessinée et du film d’animation.
Perfection graphique et mécanique du divertissement poussées à l'extrême, ses oeuvres aux couleurs appuyées ressemblent à des paysages féeriques et fantastiques.


Membre d'une avant-scène nippone dont l'oeuvre est largement inspirée de l'univers Manga, le travail de Chiho Aoshima repose sur des passages entre l’iconographie des arts populaires et des médias qui posent beaucoup de questions à l’art.

Chiho Aoshima est totalement tournée vers l’univers sophistiqué et hyper-léché propre à la BD et aux films d’animation futuristes japonais.
Ses photographies représentent des paysages féeriques avec des personnages disséminés ça et là, le tout complété par des bulles de bande dessinée.

Le musée d'art contemporain de Lyon a présenté le travail de Chiho Aoshima lors d’une exposition fin 2006.






Takashi Murakami

Né à Tokyo en 1962, Takashi Murakami est apparu sur la scène de l’art contemporain international en 1991, grâce à l’exposition « Takashi, Tamiya ». Diplômé de peinture traditionnelle japonaise de l'université des Beaux Arts et de la Musique de Tokyo, Murakami bénéficie en 1994 d’une bourse de l’Asian Cultural Council et participe au P.S.1 International Studio Program à New York, où il établit alors son atelier. L'année suivante, il retourne au Japon et fonde l'Hiropon Factory, rebaptisé aujourd'hui Kaikai Kiki, studio de production qui lui permet de mener ses propres recherches et de soutenir le travail de plusieurs jeunes artistes nippons.


Le travail de Murakami décline tous les modes d’expression contemporains, de la performance à la sculpture et à la peinture monumentales, en passant par le merchandising le plus primaire. Son travail exploite les thèmes des « mass media » et de la culture pop, notamment la veine manga, revisités et détournés dans des œuvres ludiques, aux accents parfois « porno-pop ». Le style de ses peintures, les « Superflats », se caractérise par des aplats de couleurs et des images graphiques dérivées des dessins de mangas. L’artiste est surtout connu pour ses sculptures monumentales en fibre de verre de personnages de dessins animés érotisés, et ses ballons gonflables à l’effigie de son personnage Dob.

Takashi Murakami est représenté en France par la galerie Emmanuel Perrotin, Paris.
Murakami à Versailles
Deux ans après Jeff Koons, le grand cirque médiatique redémarre avec l’inauguration de l’exposition de Takashi Murakami au château de Versailles. Hélas, les ouvres de l’artiste japonais, resté très sage, sont écrasées par le poids-lourd baroque.

Car malgré le battage fait par des associations conservatrices fustigeant l’invasion de « l’étranger » Murakami et la pornographie de ses oeuvres, l’exposition reste bien sage, l’artiste et les organisateurs de l’exposition ayant décidé, par respect pour le public familial qui visite Versailles, de laisser dans leurs caisses les œuvres les plus provocatrices de Murakami. Lire l'article Murakami Versailles dans son intégralité.















Quelques œuvres majeures :


  • Mr Dob (1997)








  • My Lonesome Cowboy (1998)
















  • Jellyfish eyes (2001)






jeudi 29 avril 2010

David Hull

David Hull vit et travaille aux Etats-Unis. Il est géologue et amateur d'un type de photographie bien particulière : le lancer d'appareil photo. Le principe ? Prendre des photos alors que son appareil fait des tours dans les airs.

http://www.linternaute.com/photo_numerique/prise-de-vue/david-hull-david-hull-lanceur-d-appareil-photo/?f_id_newsletter=2865

Pour réaliser ces images, l'appareil photo est réellement lancé dans les airs, avec un effet de rotation qui permet au sujet lumineux de tracer des lignes plus ou moins aléatoires. Les motifs générés ne sont pas sans rappeler le Spirographe ®, ce jeu de dessin permettant de tracer des courbes et figures géométriques. La lumière a une importance considérable dans les formes générées. Changeante, colorée, scintillante... Chaque type de lampe porte sa propre signature visuelle. Une lampe continue va marquer une ligne continue, à l'inverse une lampe de type stroboscopique va dessiner des pointillés plus ou moins longs en fonction de la vitesse de rotation.

http://www.linternaute.com/photo_numerique/prise-de-vue/david-hull-david-hull-lanceur-d-appareil-photo/quel-type-de-lumiere.shtml?f_id_newsletter=2865


http://www.linternaute.com/photo_numerique/prise-de-vue/lancer-d-appareil-photo/?f_id_newsletter=2865


Gilles Thévenin

Gilles Thévenin : "L'image c'est avant tout des idées et de la lumière"

"Épisode"
J'aime beaucoup ces photographies, il a plein d'idée et souvent de très bonnes.

Il travaille d'abord sur une mise scène avec un travail sur la lumière et le fond, il joue avec les objets comme le fait également le graphiste Michal Batory que j'adore !!


Mais lui ne se dit ni photographe, ni graphiste, il est architecte décorateur, il sait observer et surtout créer.

Comme il dit si bien : "Mon principe de photo est vraiment basique, j'utilise souvent le même système : fond noir, éclairage artificiel, un mini studio de poche d'un mètre carré dans un coin de mon bureau. J'utilise des moyens simples, à la portée de tous, encore faut-il avoir un sujet à photographier..."

"Poisson pas né"
http://photos.linternaute.com/auteur/6867073/1064173673/

http://www.zphoto.fr/PHOTGIL

http://www.linternaute.com/photo_numerique/prise-de-vue/mises-en-scene-insolites/interview-gilles-thevenin.shtml

Il dessine également puis fais de la sculpture métallique et un peu de graphisme :
http://www.linternaute.com/humour/temoignage/appelatemoin/2565/vos-dessins-humoristiques/

"Amours Baveux"

mercredi 16 juillet 2008

Victor Molev

J'ai découvert cet artiste, Victor MOLEV.

A gauche "A.P.Tchekhov" et "Sigmund Freud" en bas "Sandro Botticelli" (La naissance de vénus)

J'aime beaucoup ce qu'il réalise. Ces œuvres se regarde de deux façons différentes. Une vision globale du tableau, qui représente un portrait la plus part du temps, puis un regard détaillé et la vous serez surpris. Il a l'art d'assembler les choses et de jouer avec les couleurs pour arriver a son résultat final.

Il est né à Nijni-N
ovgorod (Russie) en 1955.
Il est diplômé de la Faculté d'architecture en 1976 et a travaillé comme architecte et peintre scénique du théâtre. Il a immigré en Israël en 1990. Victor était un membre de l'Association des peintres et des sculpteurs en Israël. Il est peintre et artiste graphique. Il a participé à de nombreuses expositions (à la fois individuels et généraux), en Russie, en Israël et en Europe.
Ses œuvres se retrouvent dans des collections privées à travers l'Europe, États-Unis, le Canada et Israël. En août 2006, il a déménagé au Canada. Maintenant, il vit à Richmond Hill, en Ontario.

http://www.victormolev.com/bio/bio.htm

dimanche 9 mars 2008

Uglydoll

Vous connaissez les Uglydoll, (les poupées moches) ?
Non pas encore ?
Peluches Uglydoll

Enfin ceux sont de sympathique peluches en forme de monstres.

Leur origine vient d'une très belle histoire d'amour entre Marie Sun-Min Kim qui a créé, avec son compagnon David, la société de design Pretty Ugly.

Les peluches sont fabriquées à la main, en feutre polaire 100% polyester, elles sont lavables en machine et conviennent aux enfants de moins de 36 mois.

Elles existent en trois tailles : Small (environ 18 cm), Médium (environ 36 cm) et Large (plus de 60 cm).

http://www.shopatron.com/product/product_id=PUL10121/322.0.0.0.0.0.0
http://www.doudou-shop.com/boutique/catalogue.php?menusel=4&selmenu2=52
http://www.annuaire-enfants-kibodio.com/actualites/uglydoll-peluche-20071129.html

Voir comment tout à commencer :

Les peluches Uglydoll ne ressemblent à rien, sont vilaines comme tout et de couleur indéfinissable... mais délicieusement attendrissantes, monstrueusement attachantes, et follement tendance aux Etats-Unis. Elles débarquent en France. Pour avoir les honneurs de la Galerie des Jouets du Musée des Arts décoratifs de Paris - lesartsdecoratifs.fr. Et être distribuées par la jeune société www.dreams-toys.fr, dont le fondateur, Eric Rossi, dénicheur de nouveautés et de talents, les a adoptées sur un coup de foudre (chez leur éditeur, la société Pretty Ugly). Comme les people avant lui.

Pas seulement parce que les médias les plus influents (le New York Times, Time) se penchent sur le phénomène du succès en flèche de ces curieuses créatures. Ni parce que les boutiques branchées ou celles des musées les considèrent comme issues de la culture pop ou du design. Mais parce que ce sont des enfants de l’amour... L’amour de deux étudiants en arts décoratifs. Et que cela se devine.

L’histoire est jolie. Elle commence par la rencontre, en 1997, de deux étudiants en classe de dessin à la Parsons de NewYork (The New School for Design). David Horvath et Sun-Min Kim partagent un univers, et une passion : le jouet. La mère de David créait des prototypes pour Mattel ; Sun-Min réalisait des maisons pour ses poupées. En 2001, les parents de Sun-Min la rappellent en Corée. David s’envole pour Los Angeles, où il entre chez le distributeur Toys International. On s’écrit. Beaucoup. David gribouille sur un papier orange, en messager transi d’amour, un personnage aussi laid que craquant... auquel Sun-Min fait, pour Noël, la surprise de donner corps : 30 cm, tendre comme une peluche, plat comme une bouillotte, cousu main en feutre polaire orange, il sera nommé Wage.

David fonce partager son émerveillement avec son ami Eric Nakamura, qui vient d’ouvrir une boutique d’objets d’artistes, Giant Robot. Séduit par l’énergie que dégage cette Uglydoll aux yeux ronds et aux dents pointues, Eric en commande 20. Sun-Min coud, en dotant Wage d’un copain : Babo. Ils se vendent en quelques heures. Nouvelle commande, de 100 peluches, qui se vendent en 2 jours : le bouche-à-oreille a joué. On est en 2002. Six mois, 1500 créatures et une machine à coudre plus tard, il faut accélérer la cadence.

les Uglydolls
Toutes faites main, les Uglydolls sont pourtant toujours des pièces uniques, “des anti-clones”. Elles se vendent à des millions d’exemplaires dans le monde (alors que les dessins de David avaient été refusés par un grand fabricant de jouets). Toujours dans des boutiques super-top : Barney, Takashimaya, FAO Schwarz à Las Vegas... où les acheteurs ont bien plus que l’âge de raison - mais de plus jeunes pointent déjà leur nez.

Dès 2003, les Uglydolls font leur apparition à la New York Toy Fair, et au San Diego Comi-Con. Elles récoltent des lauriers. Elles entrent dans les boutiques des musées : au MoMA, au Whitney Museum of American Art, au London Design Museum... Elles font parler d’elles dans la presse écrite et à la télévision. Et leur site web pétille d’humour.

David et Sun-Min ont engagé une équipe, monté en partenariat avec un copain, doué en finances, la société Pretty Ugly. Et puis ils se sont mariés l’an dernier, ont fait un bébé pour de vrai...

Après avoir étoffé la famille Uglydoll de nouvelles créatures. En trois tailles de peluches (18 cm, 30-36 cm, 60 cm) ; en clip-ons (10 cm) pour personnaliser les sacs à dos et autres ; en matières lavables (feutre polaire 100% polyester) ; et avec une personnalité de loustic gourmand, dont on vous donne les grandes lignes sur l’étiquette à son nom...

Source : http://www.annuaire-enfants-kibodio.com/actualites/uglydoll-peluche-20071129.html